Décidemment, prendre un plombier moustachu bedonnant et une princesse, faire enlever la princesse par un "dinosaure-dragon-lézard" géant et demander au plombier atypique de la sauver doit probablement être la recette du succès. Du plus loin que je me souvienne, tous les Marios existants partent de ce même postulat de départ et tous ont été des hits ! Mais bon, le scénario très fouillé ne doit pas être le seul atout de Mario et Super Mario Galaxy nous le prouve encore une fois.

Cette fois-ci, changement radical de décor ! Exit le bon vieux royaume champignon et la terre ferme, dorénavant, toute l'aventure se déroule dans... l'espace ! Et ce changement est croyez-moi, bien plus révolutionnaire qu'il n'y parait. En effet, la sensation de liberté qui accompagne cette nouveauté est indescriptible ! On peut aller où l'on veut, sauter de planète en planète et le tout sans aucun temps de chargement (cerise sur le gâteau, vous en conviendrez). Dans le fond, le principe reste quand même radicalement le même. Mario doit parcourir les différentes galaxies afin de dénicher les étoiles, étoiles qui permettront de débloquer de nouvelles galaxies etc etc... Bref, le même système que Mario 64 et Mario Sunshine avant lui.

En parlant de Mario Sunshine, certains lui ont reproché à l'époque d'être trop orienté "action" (Mais si, les jamais contents...). Et bien qu'ils soient rassurés, Super Mario Galaxy et un titre 95 % Plateforme (on parlera des 5 % qui restent plus tard). Jouer à un Mario n'a jamais demandé autant de doigté et seuls les joueurs les plus aguerris arriveront au bout du soft. Même si les commandes (que se soit la reconnaissance des mouvements, le pad ou les boutons) répondent au quart de tour, certains passages demandent une agilité renversante. C'est d'ailleurs là qu'est tout le génie du titre, on a toujours l'impression d'être une caisse, de faire des trucs de dingue, on en sue des mains et au final, lorsque l'on arrive à chopper une étoile, un sentiment de satisfaction intense se fait ressentir. Pour en rester au niveau de la jouabilité, la base a été conservée (sauter, courir, saut muraux, pirouettes aériennes) et quelques nouveautés ont été ajoutées. On peut par exemple, en pointant l'écran attraper des "fragments d'étoile" (sorte de monnaie du jeu) ou, en secouant l'une des deux manettes, faire tourbillonner le petit Mario afin de destabiliser les ennemis ou de se propulser dans l'espace à l'aide d'étoiles magiques.

Pour faire simple, à la manière de Mario 64 et du système de château, le joueur évolue dans une "station spatiale" en quète de nouvelles galaxies à explorer et doit en fouiller les moindres recoins pour finir le jeu à 100 %. Et croyez-moi, vous allez avoir du boulot ! Avec pas moins de 120 étoiles éparpillées entre les différentes galaxies et la station spatiale, vous en aurez largement pour votre argent !

Mais ce Mario ne serait rien sans ses graphismes d'une beauté sans nom ! Chaque nouvelle planète à sa propre patte graphique et découvrir une nouvelle galaxie c'est à chaque fois un cadeau pour vos yeux. L'espace immense qui s'étend autour de vous donne au tout une sensation de richesse incomparable et, en plus de ça, la planète sur laquelle vous évoluez regorge de détails. Chaque petite planète est animée de vie, hosile ou non, ce qui rend l'ensemble très dynamique. C'est d'ailleurs l'un des gros point fort du jeu : Ce Mario est de loin le plus dynamique de tous ceux auquels j'ai pu jouer. Le fait que chaque galaxie soit une nouvelle découverte doit y être pour beaucoup...

La réalisation est donc exemplaire, juste pour donner un autre exemple : l'eau est tout bonnement magnifique ! La bande son n'est pas en reste puisque les musiques orchestrales sont plus épiques que la moyenne des Marios et, même si elle n'est pas parfaite, on rentiendra quand même quelques bons morceaux. Notons toujours l'absence de voix remplacées par un yahourt de plutôt bonne qualité.

Tout à l'heure, je vous ai parlé de 5% du jeu qui ne sont pas de la pure plate-forme et je sens que cela vous a intrigué. Je parlais en fait de certaines scènes où vos nerfs, votre agilité et votre dextérité seront mis à rudes épreuves, en changeant du registre plate-forme. On a par exemple, dans le désordre, un simili jeu de golf où vous dirigez la balle, une sorte de "labyrinthe" où chaque chute est mortelle. Enfin bref, un véritable plaisir pour vos nerfs !

Mais le sentiment qui prédomine dans ce Mario Galaxy, c'est un peu le même que celui de conduire une bonne voiture de sport. Conduire une voiture, tout le monde sait faire (du moment que vous avez votre permis) mais conduire une voiture de sport, ça apporte un plaisir en plus, une sensation nouvelle. Et ben voilà exactement comment résumer Mario Galaxy : Les ingrédients qui ont fait le succès de la série avec en plus des innovations qui savent se rendre indispensables. Parmis les chtiotes nouveautés on retiendra aussi un mode Coopératif, plutôt anecdotique, où le second joueur utilisera une seconde Wiimote afin de vous aider dans la quête et vous permettre d'atteindre des passages sans ça inaccessibles.

Evidemment, les "jamais contents" diront : "Oui mais, la WiiMote est pas trop trop utilisée !" ; "Oui mais, c'est pas le Mario qu'on attendait tous !" ; "Oui mais Princesse Peach elle a un peu pris des fesses !". A tous cela je leur dis, "Ben, n'achetez pas le jeu." Mais du moment que l'on pose les mains sur la manette, on n'a plus du tout envie de décrocher et au moment de quitter le jeu, on a qu'une seule hate, qui est de revenir dessus pour découvrir à nouveau les Milles richesses qu'offre le soft.