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Porte-étendard du nouveau label d'EA Sports, baptisé "Freestyle", FaceBreaker : K.O Party se veut comme un fils spirituel de Ready 2 Rumbl, soit un jeu de boxe extrêmement Arcade. Jouant la carte du bourrinage intensif et de l'accessibilité large au grand dam du Gameplay qui s'en veut simplifié au point le plus bas. A vouloir faire trop simple, ne risque-t-on pas de réduire au néant la profondeur des mécaniques de jeu ? C'est ce que nous allons voir tout au long de ce test.
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Cette crainte se fait davantage ressentir à la vue du menu principal qui, à priori, ne propose pas grand chose... Heureusement, la B.O, sélectionnée avec talent et jugeote,nous en met déjà plein les oreilles et donne envie de se jeter au cœur d'une pléthore de rixes endiablées ! Mais gardons la tête froide : un petit saut par le didacticiel s'impose, auparavant.
Ce dernier, peu mis en valeur, nous énonce les commandes de façon brouillonne, sans que l'on les assimile mieux que la notice du jeu. Cet amoncellement de techniques nous impressionne relativement... FaceBreaker n'est peut-être pas si limité que cela... ?
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Alors on se lance dans une partie à deux joueurs, histoire de voir ce que cela donne en pratique. Faisant fi du didacticiel austère, chacun improvise en assénant une multitude de coups de Wiimote dans le vide (aucune maniabilité à la manette GC, pour un contrôle plus optimal, n'est tolérée)... Et ça marche ! Les deux opposants semblent se donner des coups chacun à leur tour : on balance une série de jabs dans la poire de l'adversaire, il finit par esquiver votre uppercut final sans le faire réellement exprès (Si ! Si !) ou par parvenir à placer une garde dans l'espoir de stopper votre spirale infernale de punchs... Puis vous en met plein la tronche à son tour jusqu'à ce que vous le contriez... Et ainsi de suite ! Vous trouvez ça limité ? C'est normal, ça l'est.
FaceBreaker nous propose une palette de onze protagonistes qui en veulent, au design qui déchire et au pseudonyme ultra classe (Voodoo, Molotov, Sparrow, ...) Mais bon, onze, c'est déjà peu pour un jeu de combat classique, alors dans un jeu de boxe arcade simplifié à l'extrême dans l'optique de plaire au public casual de la Wii...
Les combattants n'ont que très peu de différences concrètes entre eux... Hormis l'apparence physique (encore heureux !), on ne ressent que quelques nuances légères au niveau de la puissance ou de la célérité de l'avatar.
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Pour faire court, la mécanique de FaceBreaker repose sur deux points : le système de pierre-papier-ciseaux (les jabs interceptent les coups puissants qui brisent la garde qui elle-même contre les-dit jabs) qui, en pratique, s'avère plutôt chaotique ; et son compteur de combos qui permet, en en enchaînant un certain nombre, de balancer des attaques plus puissante envoyant valser l'adversaire pour ensuite le re-déglinguer en plein vol. En accumulant une chaîne de combos vraiment impressionnante, vous pourrez même balancer l'attaque ultime : le FaceBreaker, d'où le soft tire son appellation. Il aura tout simplement pour effet d'éliminer votre opposant en en seul coup, ce qui mettra directement fin au combat et vous proclamera vainqueur ! Un peu abusé quand même, surtout que dans la carrière en mode un joueur, qui n'est qu'une succession de combats, la console n'hésite pas à vous le sortir après quelques secondes de jeu ! En solo, la difficulté est très mal dosée, donc ; et en multi c'est le plus bourrin qui gagne... Mouais.
Si on fait le bilan, FaceBreaker sur Wii se révèle extrêmement limité dans son gameplay, donc répétitif, donc court. CQFD. On appréciera le design cartoon et le design classe des persos qui confère à l'aspect esthétique du titre une identité qui le sauve quelque peu. La bande-son rattrape aussi pas mal le coup avec ses thèmes groovy et ses doublages français, de bonne facture, amusants... Mais rien n'empêche le jeu d'être agaçant autant en solo, où l'intelligence artificielle vous défonce dès qu'elle le décide, qu'en multijoueur où c'est celui qui bourinne le plus qui l'emporte, sans être pourvu d'expérience quelconque (la preuve, Shino a réussi à me battre sur un match :O) ) ...
FaceBreaker est donc tellement monotone ou irritant qu'on n'y passera guère plus de 20 minutes à chaque session de jeu. Heureusement que son petit prix de 30 € est là, car il permet au titre de s'attirer tout de même l'achat des amateurs de jeu de combat arcade qui ne veulent pas se prendre la tête trois heures sur un duel...
En attendant Punch Out ?
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- Graphismes : 14/20
Techniquement, ce n'est pas irréprochable mais le design cartoon et ultra classe des persos fait oublier les fausses notes. Les arènes sont justes sympas esthétiquement, sans plus.
- Gameplay : 8/20
Le système de pierre-papier-ciseaux, bien que classique, aurait pu donner quelque chose de bon, tout comme le compteur de combos... Malheureusement, à trop vouloir simplifier les choses, les développeurs ont fini par rendre le tout basique, sans aucun intérêt et tellement simple que n'importe qui (même Shino je vous dis =P!) est capable de remporter une partie en donnant des coups dans le vide comme un détraqué. On sait que les cocos d'EA ont cru bien faire en rendant le jeu accessible, mais voilà : trop d'accessibilité tue le plaisir de jeu et sa profondeur ! Qui dit gameplay creux dit lassitude inexorable !
- Durée de vie : 6/20
Ouch ! Un mode solo non seulement très court mais vite frustrant car l'intelligence artificielle nous défonce la face après trente secondes de combat lorsqu'elle le décide et des combats deux joueurs rapidement lassants vu qu'on fait le tour des possibilités du gameplay en quelques minutes et que, de toues façons, le plus bourrin l'emporte ! Bref, agaçant au possible et on n'y restera rarement plus d'une vingtaine de minutes par session de jeu.
- Ambiance Sonore : 16/20
Des musiques qui mettent dans l'ambiance, des doublages français délirants, des bruitages sympathiques... Le tout pour donner un ensemble agréable à l'oreille. On appréciera aussi de disposer du tire du morceau que l'on nous passe sur le menu.
- Originalité : "quelques originalités sympatiques"
Une mécanique qui aurait pu donner quelque chose d'intéressant mais qui se révèle globalement bidon. Il n'empêche que le jeu conserve une certaine identité lui conférant un cachet appréciable, mais ça ne sauve pas le reste.
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Note Globale : 8/20
 FaceBreaker partait comme le fils spirituel de Ready 2 Rumble, il termine à l'arrivée comme son neveu caché. Il possède bien l'habillage EA Sports, avec les marques de fabrique qui ne trompent pas comme le juke-box de sons accrocheurs en guise de bande-son, des combattants bien barrés et charismatiques à souhaits ou encore un cachet bien à lui très cartoon. Mais quand des développeurs peu coutumiers à offrir des gameplay accessibles tentent de simplifier leur recette, il en résulte un titre bâclé, limité, pourtant prometteur sur le papier, régit par une simplicité tellement présente qu'elle tue dans l'œuf toute profondeur ou autre plaisir de jeu.
Il reste un titre qui peut faire office de défouloir deux joueurs (en solo, c'est la console qui se défoule sur vous !), mais même dans ce rôle, sa mécanique monotone contrastant avec son didacticiel austère et complexe lasse très rapidement... Si les amateurs y voient 30 € à y perdre, grand bien leur fasse.
FaceBreaker n'est en fin de compte qu'un concept sympathique, techniquement plaisant, dont le potentiel a été réduit à néant par des développeurs voulant exploiter le filon (ca)casual de la Wii... Loser, try again !
... Sept... Huit... Neuf... BLOODYSUNDAY, VAINQUEUR PAR K.O !
 - Persos charismatiques
- Juke-box qui en jette
- Doublage francophone amusant et de bonne facture
- 30 € "seulement"
 - Extrêmement limité et bidon
- Très, trèèès lassant
- Intelligence artificielle qui vous défonce la tronche sans sommation parce qu'elle en a envie
- Bon concept martyrisé par l'appât du gain
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- Article rédigé par BloodySunday -
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